mercredi 24 février 2016

Qu’est-ce qu’habiter la Terre à l’anthropocène ? / Augustin Berque

(source, Nini la caille)
Séminaire Habiter. L’encrage en littérature contemporaine (ENS, 45 rue d’Ulm, Paris, le 23 février 2016)
Qu’est-ce qu’habiter la Terre à l’anthropocène ?
par Augustin Berque

Sommaire – 1. Le lien écouménal ; 2. La demeure humaine ; 3. Habiter par le corps et par le bâtiment ; 4. Habiter en pureté ; 5. Le feu et le lieu ; 6. La contingence de l’habiter ; 7. Déploiement et inversion de l’habiter humain ; 8. Déshabiter la Terre : l’origine de l’anthropocène ; 9. Du mont Horeb à l’espace foutoir ; 10. Médiance et réhabitation de la Terre.

mercredi 10 février 2016

Landscape and the unsustainable urban realm / Augustin Berque

Photographie aérienne du Musée National de Tôkyô
Photographie aérienne du Musée National de Tôkyô
Adriana Veríssimo Serrão, ed.
Thinking and Walking in the Landscape to Build the City

Landscape and the unsustainable urban realm

Augustin Berque

Abstract.  This article establishes the genealogy of the myth which, in the West as well as in the East, has induced the idealization of the detached house close to “nature” in terms of landscape, and thus produced in the end a pervasive form of settlement – a rural-like form of urbanization covering the whole territory – which, being both ecologically unsustainable and morally unjustifiable, is called for this double reason “the unsustainable urban realm”.

dimanche 7 février 2016

MA / Damien Faure et Augustin Berque

 MA

Damien Faure (réalisateur)

Projection du documentaire MA 1 : Espaces intercalaires à la Maison de la Culture du Japon à Paris le samedi 13 février à 15h00.
Rencontre avec Damien Faure et Augustin Berque à 16h00
Projection du documentaire MA 2 : Milieu à 16h30

mercredi 3 février 2016

Gestalt, perception et relation au monde / Perrine Michon

Gala Eluard par Max Ernst
Gala Eluard, Max Ernst, 1924
Séminaire Mésologiques du 22 janvier 2016

Gestalt, perception et relation au monde

Perrine Michon

L’enjeu de cette intervention est d’interroger l’approche originale des relations organisme-environnement proposée par la gestalt-thérapiecourant né aux Etats-Unis dans les années 1950, fondé par Fritz Perls, s’inspirant de la psychanalyse, de la phénoménologie et de l’existentialisme, et qui cherche à éclairer le mouvement de rencontre, de contact entre l’organisme et son environnement. Résolument inscrite dans une optique sensible et dynamique, qui privilégie le ressenti et la perception corporelle, la gestalt s’intéresse aux processus par lesquels les formes se construisent et se déconstruisent (de « gestalten », mettre en forme, donner une signification) à l’occasion du contact entre l’organisme et l’environnement. Une « gestalt » serait ainsi une forme structurée, complète, qui émerge, dans un « champ », et  sur un fond et prend un sens pour le sujet qui perçoit. Cette approche sort de la description habituelle d’un sujet dans son environnement pour mettre en lumière le processus d’interrelation, ce qui se passe entre le sujet et son environnement. Elle abandonne le schéma classique et statique, de la séparation entre l’interne et l’externe, entre moi et autrui pour s’intéresser aux dysfonctionnements du contact, aux mécanismes de régulation mis en place et à l’ajustement permanent entre un individu et son environnement.